Comme convenu, nous nous réunirons le 27 mars par visioconférence hybride. C'est à dire qu'il est recommandé de se coopter à quelques un.es autour d'un ordinateur connecté. Cela permet pour celles et ceux qui le peuvent de ne pas parler tout.e seul.e... il semble que cette configuration engage à prendre la parole dans le grand groupe. Même si cela suppose de conserver encore les fameux gestes barrières qu'on pourrait aussi nommer "gestes de prudence", mais il faut se rendre à l'évidence, l'ambiance est plutôt au champ sémantique de l'obstacle plutôt qu'à celui de la protection.
Nous avons choisi de modifier l'horaire afin de permettre aux
personnes salariées de faire leurs courses de la semaine après la réunion sans enfreindre le couvre feu, l'horaire sera
donc de 13 à 15 heures.
Le lien figurera sur ce blog la veille, vous pouvez aussi m'écrire pour
que je vous l'envoie ce jour là. lisegaignard@gmail.com.
(Le
groupe du matin, d'étude du texte d'Hélène Chaigneau, "Ce qui suffit"
sera accessible avec le même lien. Il aura lieu de 10 à 12 heures).
Loïse Sacarabany nous parlera du métier de psychologue à
travers ses différentes pratiques d'écoute en nous faisant part des réflexions du collectif PELT (Pensons Ensemble le Travail) auquel elle appartient, voici sa présentation :
Les bouleversements créés par la situation
sanitaire au début de la pandémie ont
particulièrement impacté la vie et le travail des individus. Nous avons tous été confrontés à une réalité
qui nous a pris à défaut en nous soumettant à l’inattendu. Cette situation
nouvelle jusqu’alors inconnue et les réactions qu’elle a provoquées autour de nous, ont donné lieu
à des échanges réguliers au sein de Pelt, association Penser Ensemble Le
Travail, dont je suis membre depuis plusieurs années, en tant que psychologue
du travail.
Précisons, que
notre association fondée en 2001 par des psychologues du travail s’est donné
pour but, à travers ses statuts, de développer et de promouvoir le métier de
psychologue, praticiens en clinique du travail. C’est dire si nous nous sentions concernés par la situation et ses
répercussions sur le travail et la santé au travail.
Paradoxalement, le
premier mouvement partagé par les membres de Pelt s’est révélé être le souhait de
vivre ce qui était en train de se produire, sans chercher à le ‘’penser’’. Ce
n’est que dans un second temps, qu’un même constat d’étonnement partagé par
certains d’entre nous a pu s’exprimer. L’étonnement saisi, prenait sa source
dans l’appel massif au bénévolat des psychologues pour la mise en place ou la
montée en charge de plates formes téléphoniques. C’était, comme si, le bénévolat allait de soi
dans la pratique du psychologue. C’est cette évidence qui nous interrogeait.
Comment penser cet appel au bénévolat des psychologues
à l’aune de nos préoccupations de métier et de santé au travail sans se sentir arraisonné
par les discours contextuels?
La discussion ouverte
entre nous, au regard du métier à soutenir, se transforma alors en embarras
collectif accompagné d’un vif désir de partage avec d’autres professionnels exerçant
dans le même champ.
Chemin
faisant, ce désir de partage et d’action a pris la forme d’une lettre adressée
aux psychologues par le biais des instances représentatives de la profession en particulier la FFPP (Fédération Française des Psychologue et de la
Psychologie), se donnant à lire comme un positionnement du métier dans ces
temps de secousses du travail.Cette lettre est accessible sur le site de PELT : http://www.pelt.fr/
En articulation avec la lettre, je propose une présentation plus technique
issue de ma pratique singulière qui porte sur une consultation par téléphone.